Douleurs chroniques : quelles alternatives naturelles aux anti-inflammatoires ?

par | 29 Juin 22 | Blog, la nutrition & le sport - conseils, Santé digestive

Aujourd’hui j’avais envie de vous parler des douleurs chroniques et des manières d’y remédier autrement que par les traitements chimiques usuels, le paracétamol (Doliprane®) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou, pour ne citer qu’eux.

Après les antidépresseurs, les français sont effectivement les champions de la ‘consommation’ d’antidouleurs. Le problème est qu’ils ne sont pas sans conséquences néfastes : douleurs d’estomac, augmentation de la porosité intestinale, dégâts au niveau du foie… Sans compter que certains peuvent entrainer une accoutumance ou demander des doses de plus en plus fortes pour continuer à faire effet ! La bonne nouvelle est qu’il existe des alternatives naturelles dénuées de ces effets secondaires. Que ce soit pour des douleurs articulaires ou musculaires, pour des douleurs neuropathiques, des douleurs digestives ou  des douleurs inflammatoires autres, je vous présente quelques-unes des solutions à votre disposition.

Petite mise en garde pour commencer : cacher la douleur n’est pas une fin en soi !

La douleur n’est rien d’autre qu’un message de votre corps pour vous alerter d’un souci. Soit c’est un mécanisme servant à indiquer la limite au-delà de laquelle il vaut mieux éviter d’aller sous peine de blessure plus grave. Soit c’est un signal d’alarme indiquant une inflammation sous-jacente ou un blocage/pincement d’un nerf (sciatique). D’autres douleurs expriment plutôt des dysfonctionnements au niveau des récepteurs ou de la perception de la douleur. On parle alors de douleurs nociplastiques (celui-là, vous pourrez le placer au Scrabble !!), Elles pourraient reposer sur une modification des systèmes de contrôle et de modulation de la douleur. On les rencontre notamment dans les cas de fibromyalgie, du syndrome de l’intestin irritable. Mais même dans ces cas-là, la douleur est aussi un symptôme, une conséquence d’un dysfonctionnement en amont.

De ce fait, chercher à effacer, cacher la douleur, ne doit pas être une fin en soi. Ce n’est pas parce que la douleur a disparu que le problème est réglé. Faites confiance à votre corps, il trouvera une autre voie pour vous le faire comprendre…

Ma proposition à travers cet article est donc de vous aiguiller vers des moyens de moduler votre douleur, de l’apaiser pour vous aider à retrouver un meilleur confort de vie, afin qu’en parallèle vous puissiez continuer à chercher et à agir sur la cause sous-jacente, qu’elle soit physique, fonctionnelle, ou… émotionnelle!

Trois plantes anti-inflammatoires pour une action générale

Pour une inflammation de bas ou moyen-grade, voici 2 plantes qui déjà peuvent aider à apaiser de nombreuses douleurs : le curcuma, le saule et la boswellie.

Le curcuma(Curcuma longa ):

curcuma et douleurs chroniquesUne de mes plantes préférées…déjà parce qu’en cuisine, j’adore sa saveur douce, ensuite parce que son effet peut vraiment remplacer celui des anti-inflammatoires (AINS). Certes, pas très locale mais on le trouve néanmoins inscrit à la pharmacopée française. Le curcuma a une action reconnue (études in vitro et in vivo) sur les inflammations à la fois aiguës et chroniques. Plusieurs mécanismes anti-inflammatoires interviennent, notamment en lien avec la présence de polyphénols appelés curcuminoïdes. A noter qu’ils semblent être davantage biodisponibles et actifs lorsqu’ils sont ingérés avec le totum de la plante (donc plutôt sous forme d’extrait de plante, sec ou liquide) que juste sous forme curcuminoïdes isolés. Cela semble logique, c’est ce que l’on appelle l’effet matrice. Et puis, cerise sur le gâteau : cela coute moins cher !

Le curcuma peut donc se prendre sous forme sèche (gélule) mais je vous recommande de choisir un extrait sec standardisé en principe actif (pour garantir la qualité du produit, sinon autant prendre du curcuma de cuisine !) ou extrait fluide (je recommande alors la forme EPS, sans alcool, par rapport à la teinture-mère). Référez-vous aux indications du laboratoire pour les quantités, mais en poudre, on peut monter jusqu’à 10g/jour sans souci.

Contre-indications : à éviter en cas d’obstruction des voies biliaires et de calculs biliaires. Attention également pour les personnes sous traitement anti-vitamine K (traitement de la coagulation) car le curcuma peut en augmenter l’effet, à forte dose.

La boswellie2 (Boswellia serrata ou arbre à encens) :

Il s’agit d’une plante native d’Afrique australe et du nord-ouest de l’Inde. Certes, pas très locale, elle a en revanche des propriétés pharmacologiques démontrées sur la modulation de la réponse inflammatoire grâce à certains composés terpéniques comme l’AKBA. Elle a donc des bénéfices sur l’inflammation généralisée mais aussi dans la colite ulcéreuse, de la maladie de Crohn ou encore le syndrome de l’intestin irritable. Elle semble aussi avoir des propriétés anti-inflammatoires dans les cas de rhumatismes chroniques et autres atteintes osteo-articulaires. Elle s’utilise plutôt sous forme sèche, en gélule. Attention à bien utiliser une marque qui garantisse un extrait titré à minimum 30% en d’acide boswellique  voire d’AKBA (principe actif) sinon vous aurez de la ‘poudre de perlimpinpin’…

Contre-indications : évitez chez la femme enceinte ou allaitante. Pas d’études faites sur les enfants de moins de 12 ans donc non recommandé chez ces derniers.

Le saule blanc ( Salix alba ) :

C’est pour moi une des plantes analgésique et anti-inflammatoire parmi les premières connues et utilisées chez nous ! Un de ses principes actifs les plus connus est l’acide salicylique, un peu similaire à ce que l’on retrouve dans l’aspirine. L’extrait d’écorce de saule possède des propriétés anti-inflammatoires (via la réduction d’interleukines ou prostaglandines pro-inflammatoires), de même que des propriétés analgésiques et antirhumatismales. On trouve notamment plusieurs études montrant ses bénéfices sur les douleurs lombaires, douleurs arthrosiques ou de rhumatismes inflammatoires.

A noter que la tolérance gastrique de l’extrait d’écorce de saule est bien meilleure que celle de l’aspirine (car pas d’acide acétylsalicylique dedans).

Quelle forme ? l’extrait fluide de plante fraiche (EPS) voire la teinture-mère sont pour moi les mieux. Il est également possible de la prendre en gélules. Peut aussi être utilisé en tisane en faisant une décoction de 2 à 3g d’écorce/tasse  à faire bouillir 10min. 2 à 4 tasses/j. En automédication, il est conseillé de ne pas dépasser 2 semaines de prise.

Contre-indications : l’acide salicylique est un antiagrégant plaquettaire, donc à éviter chez les personnes ayant des défauts de coagulation, de même que chez les personnes ayant une allergie à l’aspirine et aux dérivés acétylsalicylés ou une intolérance aux salicylates.

Les plantes plus ciblées sur les inflammations osteo-articulaires ou tendineuses

Le cassis2 (Ribes Nigrum) :

une plante locale qui a de multiples atouts. On peut en utiliser les bourgeons, les feuilles ou les fruits ! Les flavonoïdes présents dans les feuilles de cassis semblent avoir une action positive sur l’inflammation (modulation de la cascade inflammatoire) tandis que l’extrait de baies de cassis aurait à la fois un effet anti-inflammatoire et antioxydant. Le cassis sera d’avantage indiqué pour les douleurs inflammatoires de types rhumatismales ou arthritiques voire pour les tendinites. Le cassis est aussi particulièrement adapté en cas de fatigue liée au surmenage Je recommande plutôt sous forme de teinture mère ou d’EPS (extrait fluide standardisé).

Le macérât de bourgeons de cassis est considéré comme un anti-inflammatoire très polyvalentavec une action au niveau des cortico-surrénales. Les flavonoïdes des bourgeons auraient cet effet modulateur de l’inflammation, avec tout d’abord augmentation des substances stéroïdiennes fabriquées par nos glandes surrénales, ces substances auront un effet anti-inflammatoire et anti-allergique. On pense qu’il agit aussi sur la régulation des médiateurs pro-inflammatoires en freinant leur production lorsque nécessaire3.

Contre-indications : aucune hormis sensibilité connue au cassis !

 L’harpagophytum (Harpagophytum procumbens)

L’effet anti-inflammatoire et analgésique de l’harpagophytum a été démontré par de nombreuses études4 chez l’animal et l’homme. Son action semble proche de celle d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il semble agir tant sur l’inflammation aigue que chronique et est recommandé pour soulager la douleur et améliorer la mobilité dans diverses pathologies rhumatismales (arthrose du genou et d’autres articulations, lombalgies chroniques. En revanche, avec la multiplication des offres de compléments, la qualité n’est pas toujours (souvent ?) au rendez-vous… Pour une meilleure qualité, privilégier cette plante sous forme d’extraits secs obtenus par extraction hydroalcoolique (50 gouttes 2 à 3x/j dans un peu d’eau). Les extraits secs (gélules) seront très appauvris en principes actifs.

Contre-indications : hypersensibilités aux substances actives. En l’absence de données, à éviter chez la femme enceinte ou allaitante. A forte dose, possibilité de présenter des troubles digestifs (selles molles, diarrhées, nausées,…)

Une alternative intéressante et locale à l’harpagophytum est la scrofulaire noueuse. On y retrouve de nombreux composés identiques, comme l’harpagoside, à des teneurs identiques. Comme pour l’harpagophytum, mieux vaut privilégier des formes liquides avec extraction hydroalcoolique (sous forme sèche, une grande partie des principes actifs, les harpagosides, est détruite).

Le saule blanc – cf ci-dessus

Plantes anti-inflammatoires pour l’intestin irritable

Le curcuma !

J’en ai parlé en première partie. C’est pour moi un de mes actifs préférés dès que l’on parle du système digestif ! Autant ami du foie que de l’intestin. En revanche, méfiez-vous des mélange curcuma + pipérine qui, s’ils peuvent améliorer la biodisponibilité des principes actifs du curcuma risque aussi d’augmenter la perméabilité intestinale…

La réglisse2 (Glycyrrhiza glabra ) :

L’EMA (European Medicine Agency) reconnait l’usage de la réglisse pour le soulagement es symptômes digestifs, y compris pour les sensations de brûlure (brûlures de la bouche, gastrite,…). En effet les extraits de réglisse inhibe la production de composés pro-inflammatoires (eicosanoides) et inhibe la production d’histamine par les mastocytes (impliqués dans la réaction allergique). L’extrait de réglisse aurait aussi des propriétés anti-ulcéreuses simailaires à celle de la famotidine ainsi que des effets antibactériens voire antifongiques (contre H.Pilory et candida albicans notamment). L’extrait de réglisse est ainsi recommandé en cas de gastrite ou d’ulcère gastrique en en cas d’inflammation intestinale plutôt associée à des selles molles voire de la diarrhée.

A utiliser sous forme d’extrait sec standardisé ou sous forme extrait fluide de plante fraiche standardisé (EPS). La teinture-mère est également possible. Aussi possible de l’utiliser en infusion pour les douleurs de gorge ou d’estomac, en mettant 2 à 4g de racines séchées dans 150mL d’eau bouillante, 1 à 3 tasses/jour.

Contre-indications : hypersensibilité aux substances actives, insuffisance rénale sévère, hypertension et d’hypokaliémie. A éviter chez la femme enceinte ou allaitante par manque de données…(principe de précaution).

NB : en cas de problème d’hypertension, la réglisse DGL (= ‘déglycyrrhizée’) peut néanmoins être utilisée sans crainte. Elle sera utile pour les ulcères et brulures d’estomac.

Le butyrate :

on n’est plus dans la phytothérapie ici. Le butyrate est un acide gras à chaine courte (AGCC) produit, notamment, par les bactéries dites probiotiques, dans votre colon. On l’appelle parfois un ‘post-biotique’.

Cet acide gras à de nombreux bénéfices, dont celui d’avoir un effet anti-inflammatoire et protecteur des cellules du colon (donc protection contre le cancer du colon). Il améliore également la perméabilité intestinale. Si vous consommez peu de fruits et légumes (par obligation donc en cas de SIBO ou syndrome de l’intestin irritable, en dehors de ces cas extremes favorisez le rééquilibrage alimentaire avant la prise de compléments !) et notamment peu de prébiotiques (ou FODMAP), alors cela pourrait vous être bénéfique, au moins le temps que vous rééquilibriez votre flore colonique.

Forme : en France, vous le trouverez notamment chez Pileje, sous la marque Perméabiane Butyrate – 2 gélules/jour.

Contre-indication : à ma connaissance : aucune ! Pas vu non plus d’effets adverses lors de sa prise si la dose est respectée.

Actifs anti-inflammatoires pour les douleurs neuropathiques

Les douleurs neuropathiques se présentent sous diverses formes isolées ou en association: des douleurs spontanées (pas de relation entre un stimulus précis et la douleur ressentie) de type brûlure/pincement/picotement, des sensations douloureuses augmentées (hyperalgésie, ex : intestin irritable) ou des sensations douloureuses diminuées. Elles sont liées à un dysfonctionnement de notre système nerveux. Dans ce type de douleurs plus compliquées à faire passer, les traitements habituels se font par antidépresseurs tricycliques, opioïdes ou autres type Gabapentine®. Ils ne sont pas sans effets secondaires, notamment pour l’intestin (constipation, dysbiose, augmentation perméabilité) et le foie.

J’ai pour l’instant identifié ces quelques actifs qui pourraient représenter une alternative chez certaines personnes (à valider avec votre médecin, n’arrêtez pas un médicament, notamment de type antidépresseur sans avis médical !).

Le CBD ou cannabidiol :

Il s’agit d’une substance naturelle issue du chanvre (notamment du cannabis). C’est un cannabinoide non psychoactif (dépourvu du THT qui exerce une action psychotrope), non dangereux et légal.

Une étude publiée dans le Journal of Experimental Medicine5 et portant sur la relation entre CBD et douleurs inflammatoires et neuropathiques en lien avec les récepteurs α3 de la glycine montre la capacité du CBD à supprimer les douleurs inflammatoires et neuropathiques chroniques. Elle a également prouvé qu’il y avait peu d’effets secondaires avec le CBD et que le bénéfice est « significatif ». Si cette recherche a été réalisée sur des rongeurs, elle corrobore les conclusions d’autres études qui accréditent le fait que le CBD réduit l’inflammation chronique au moyen de l’immuno-régulation via le système endocannabinoïde.

Le CBD pourrait donc avoir des bénéfices dans l’inflammation et la perception de la douleur chez les personnes souffrant de fibromyalgie voire d’intestin irritable.

Quel format : si on en trouve de plus en plus de CBD dans le commerce, méfiez-vous de la qualité ! Déjà favorisez les formes huileuses à utiliser en sublingual pour une meilleure biodisponibilité. Ensuite vérifiez le dosage en CBD de l’huile… Parmi mes chouchous (en toute neutralité), je peux citer le CBD de Copmed (pas français mais bien dosé et de qualité)

Pour savoir quel dosage de CBD est recommandé pour vous, j’ai trouvé un petit calculateur qui me semble plutôt bien fait : https://cbdissimo.com/calculer-mon-dosage-cbd/

Le PEA (palmitoyléthanolamide) :

Un nom qui peut faire un peu peur, je vous l’accorde. Pourtant il s’agit d’un composé naturellement présent dans le corps humain (celui que l’on trouve dans les compléments est en revanche produit par synthèse). On en retrouve également en petite quantité dans la nourriture (soja, œufs, lait, etc.). La synthèse de PEA est activée dans les cellules en cas de stress (ex : traumatisme, inflammation, maladie,…). En temps normal, chaque cellule de l’organisme est capable de fabriquer suffisamment de PEA pour maintenir un bon équilibre. Cependant, il arrive que cet équilibre soit perturbé par certaines affections chroniques.

Comme le cannabis, le PEA est une des molécules de signalisation du système endocannabinoïde. A la différence de ce dernier, il ne semble pas agir sur les récepteurs CB1 et CB2.

Depuis 1972, des dizaines d’études cliniques ont mis en lumière l’intérêt d’une supplémentation en PEA dans diverses situations, comme la réduction des douleurs neuropathiques et de l’inflammation6,7 , sans effet secondaire ni interaction médicamenteuse rapportée, et ce jusqu’à des doses de 100 mg / kg de poids corporel et par jour ! D’après ces études, cette substance est bien tolérée et ne provoque aucune addiction. De plus, l’organisme étant doté d’un système régulateur des taux de PEA, aucun surdosage n’est à craindre.

Ou le trouver ? Plusieurs marques spécialisées en micronutrition en proposent comme Nutrixeal, Pilèje ou Thérascience.

Pour conclure ce long article sur les anti-inflammatoires naturels

Tout ceci ne remplace pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez pas vos traitements sans l’en tenir informé et évitez également de combiner ces plantes ou actifs à votre traitement en cours ! Il est aussi à noter que l’hypnose thérapeutique apporte également de tres bons résultats sur les douleurs! Je le propose d’ailleurs en complément de mon approche naturopathique/micronutritionnelle.

Petite remarque sur les extraits fluides de plantes fraiches standardisés , ou EPS, dont je vous parle tout au long de cet article: il s’agit d’un format relativement récent et contenant davantage de principes actifs que la teinture-mère (le procédé d’extraction semble meilleurs). il est aussi sans alcool. 2 marques en proposent (sous le nom EPS ou Quantis): Phytostandard (=labo Pileje) ou le laboratoire LPEV. POur les EPS, ils peuvent etre commandés directement dans certaines pharmacies ou sur internet (chez Soin-et-nature ou autres). Les Quantis sont disponibles seulement sur le site LPEV. Ils sont un peu onéreux, mais tellement efficaces! On gagne souvent du temps et de l’argent à utiliser des produits plus dosés et de meilleure qualité…

Si vous avez d’autres expériences positives de plantes ou actifs dont vous aimeriez me faire part, sentez-vous libre de laisser un commentaire (sans faire de pub autant que possible) ou un mail !

Sources :

  • Je vous invite à vous référer à certaines ouvrages comme Le Dictionnaire des Malaises et des Maladies de J.Martel ou encore le livre Dit Moi Ou Tu As Mal Je Te Dirais Pourquoi de M.Odoul.
  • Grand manuel de phytothérapie du Dr Eric Lorrain – editions Dunod, 2019
  • https://www.altheaprovence.com/les-bienfaits-du-cassis-ribes-nigrum/
  • Baghdikian B et al – an analytical study of anti-inflammatory and analgesic effects of harpagophytum procimbens and harpagophytum zeyheri, Planta med. 1997; 63:171-6
  • Cannabinoids suppress inflammatory and neuropathic pain by targeting α3 glycine receptors (Pubmed)
  • Gabrielsson et al., Palmitoylethanolamide for the treatment of pain: pharmacokinetics, safety and efficacy, Br J Clin Pharmacol. 2016 Oct; 82(4): 932–942 (lien)
  • https://neuropathie.nu/palmitoylethanolamide-pea-neuropathic-pain/

 

 

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